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31 Aralık 2008 Çarşamba

Temple de la reine Hatchepsout


Le temple de Millions d'Années de la reine Hatschepsout à Deir el-Bahari, bâti au pied d'une falaise occidentale de la montagne thébaine, est un spéos (en partie creusé dans le roc). La paroi rocheuse intervient comme un arrière-fond scénique d'un théâtre naturel impressionnant. L'édifice, construit par l'architecte Senenmout, s'élève sur trois terrasses. Les salles et chapelles sont dédiées à diverses divinités dont Amon, Hathor et Anubis. La troisième terrasse abrite une chapelle creusée dans le roc qui servira de lieu de culte funéraire à Thoutmôsis Ier, Thoutmôsis II, ainsi qu'à la reine Ahmôsis. Ptolémée II l'a creusera plus profondément la chapelle afin d'y inclure le culte des deux personnages divinisés d'Imhotep, l'architecte de Djeser, et d'Amenhotep fils de Hapou, architecte d'Amenhotep III.

Auguste Mariette, qui découvrira le site à l'état de ruines au milieu de XIXème siècle, achèvera ses fouilles en 1896. Les principales dégradations seront le fait de Thoutmosis III, évincé du trône pendant vingt ans par la fille de Thoutmosis Ier, qui s'efforcera de faire disparaître toutes les traces laissées par la première femme-pharaon de l'histoire égyptienne. Cette dernière est représentée avec la barbe traditionnelle des pharaons sur certains bas-reliefs de son temple funéraire. Akhénaton effacera toutes les références à Amon, avant de transférer sa cour à Tell el-Amarna. Les Chrétiens, qui l'utiliseront comme monastère aux VIème et VIIème siècles, détruiront ses bas-reliefs païens et lui donneront le nom de Deir el-Bahri (monastère du Nord).Le lundi 17 novembre 1997, vers 08h45, un groupe de 29 touristes descendus d'un premier bus visite le temple d'Hatshepsout dans la partie droite, alors qu'un autre groupe venant d'un second bus s'intéresse à sa partie gauche. A environ 09h00, un commando de six hommes déguisés en policiers locaux, conduit par Medhat Mohammed Abdel Rahman Assan (terroriste du mouvement islamiste Al Gama'a Al Islamiyya) arrive à la porte extérieure du temple. Les premières détonations d'AK 47 tueront les gardes de sécurité. Le commando se divisera en deux groupes. Un premier de trois hommes, chargé de la surveillance de l'entrée, maintiendra le périmètre sous contrôle afin de garder à distance les forces de secours. L'autre groupe de trois personnes pénétrera dans le temple et ouvrira le feu sur les premiers touristes qui se trouvaient à proximité. Certains parviennent à s'enfuir ou à se cacher. La plus grande partie d'entre eux se retrouvera coincée entre les murs du temple et un pan de montagne.

Dès cet instant, les terroristes se livreront à une tuerie. Ils poursuivront les touristes occidentaux à l'intérieur du bâtiment, les rassembleront contre un mur ou les obligeront à s'agenouiller avant de les exécuter à bout portant. Des survivants raconteront avec quelle tranquillité et sérénité ils abattront méthodiquement les hommes, femmes et enfants. Agés d'une vingtaine et d'une trentaine d'années et habillés de noir, le front ceint d'un bandeau sur lequel figure l'inscription "Jusqu'à la mort", les terroristes psalmodieront en tirant. Ils tueront 62 touristes dont 35 Suisses et en blesseront 24 sur à peu près 400 qui se trouvaient dans le périmètre.

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